Urée et engrais bon marché contre production locale : la position des producteurs et des agriculteurs

L’importation d’engrais, notamment d’urée, en provenance de Russie et du Belarus est controversée en Pologne et dans l’Union européenne depuis des années. Les produits bon marché en provenance de l’Est, bien qu’ils soient proposés à des prix attractifs, deviennent un sérieux défi pour les producteurs nationaux tels que Grupa Azoty, qui tirent de plus en plus la sonnette d’alarme quant à l’impact destructeur des prix de dumping sur le marché local. Les politiques d’importation d’engrais suscitent de nombreux débats parmi les agriculteurs et les représentants des gouvernements de l’UE, qui tentent de trouver un équilibre entre la protection de leur propre industrie et la disponibilité de produits abordables.

La Pologne, comme d’autres pays de l’UE, prend des mesures pour limiter l’afflux d’engrais en provenance du Belarus et de la Russie. L’introduction de sanctions, telles que le gel des actifs de la société biélorusse NFT LLC, et les propositions visant à imposer des droits de douane sur les engrais importés sont une réponse aux inquiétudes concernant la dépendance du marché à l’égard des approvisionnements bon marché en provenance de l’Est. En même temps, ces mesures risquent d’augmenter les prix pour les agriculteurs et de déstabiliser le marché agricole, ce qui suscite des opinions divergentes parmi les différents groupes d’intérêt. Toutefois, le problème ne se limite pas à la Pologne : l’ensemble de l’Union européenne est confronté au défi de sécuriser le marché contre la concurrence déloyale tout en maintenant la disponibilité des produits.

Le groupe MBF SA, en tant qu’importateur d’engrais en pleine expansion, propose des solutions alternatives. En travaillant avec des fournisseurs situés en dehors des régions sanctionnées, l’entreprise peut fournir de l’urée et d’autres engrais provenant de pays qui ne sont pas soupçonnés d’appartenir à la Russie ou au Belarus. Cette approche permet de répondre aux besoins des agriculteurs de Pologne et de l’Union européenne, tout en soutenant la politique de diversification des approvisionnements, cruciale compte tenu de l’évolution de la situation géopolitique et économique.

Restrictions et sanctions. Importations et douanes

En 2023, la Pologne en a importé 276 000 de Russie. tonnes d’urée, ce qui représentait plus de 30 % de toutes les importations de cet engrais. Par rapport à 2022, ces importations ont augmenté de 130 000. Tonalité. Le ministère polonais du développement et de la technologie a pris des mesures pour introduire un droit de 30 % sur les importations d’engrais en provenance de ces pays, dans le but de réduire la dépendance de l’UE à l’égard des approvisionnements en provenance de Russie et du Belarus. Au cours du premier semestre 2024, les importations d’engrais en provenance de Russie se sont élevées à 717 000. tonnes, soit une augmentation de 47 % par rapport à la même période de l’année précédente. L’augmentation des importations d’engrais en provenance de Russie, malgré les sanctions et les tensions géopolitiques, témoigne de la forte dépendance des marchés polonais et européens à l’égard des produits moins chers en provenance de l’Est.

Plans et activités du gouvernement polonais

Le gouvernement polonais et les États baltes (Lituanie, Lettonie, Estonie) ont demandé à la Commission européenne d’imposer des droits de douane sur les engrais en provenance de Russie et du Belarus. La lettre commune souligne la nécessité d’augmenter les droits de douane et de prendre des mesures décisives pour protéger les producteurs locaux contre l’afflux d’engrais moins chers en provenance de l’Est.

En outre, l’administration fiscale nationale a lancé des actions visant à bloquer les entreprises bélarussiennes exportatrices d’engrais en les plaçant sur des listes de sanctions. L’administration fiscale nationale (KAS) a trouvé un moyen de restreindre les importations d’engrais en provenance du Belarus et de la Russie. À l’initiative du chef de la KAS, l’exportateur biélorusse d’urée NFT LLC a été ajouté à la liste des sanctions polonaises à la fin du mois de novembre. Les avoirs de NFT LLC sont gelés en Pologne, et la justification souligne que la société n’est qu’un intermédiaire pour le producteur biélorusse Grodno Azot, qui a déjà été sanctionné. La KAS soupçonne que Grodno Azot contourne les restrictions par le biais de ces intermédiaires.

Ces mesures visent à limiter les revenus du régime d’Alexandre Loukachenko et à endiguer le flux d’engrais azotés bon marché, qui dominent le marché de la région grâce à leur production à grande échelle. Les exportations sont cruciales pour les bénéfices de Grodno Azot, et les sanctions devraient donc affaiblir leur position.

Arguments contre l’introduction de droits de douane sur les importations en provenance de Russie et du Belarus

  1. Augmentation du prix des engrais

L’un des principaux arguments contre l’introduction de droits de douane est la crainte d’une augmentation des prix des engrais sur le marché européen. L’introduction de charges supplémentaires peut entraîner une augmentation des coûts pour les agriculteurs, ce qui aura une incidence négative sur la compétitivité de leur production. À plus long terme, cela pourrait entraîner une hausse des prix des denrées alimentaires, ce qui est particulièrement défavorable dans le contexte des crises alimentaires mondiales.

  1. Dépendance à l’égard des importations

Les détracteurs des droits de douane soulignent que l’Union européenne dépend déjà fortement des importations d’engrais en provenance de Russie et du Belarus, et que l’introduction de droits de douane ne pourrait qu’exacerber les problèmes de disponibilité. En cas d’arrêt des approvisionnements en provenance de l’Est, le marché européen serait menacé d’une grave crise due à une pénurie de produits clés pour le secteur agricole. Un tel scénario pourrait conduire à des prix encore plus élevés en raison d’une offre limitée et de la nécessité de rechercher des alternatives plus coûteuses. La dépendance à l’égard des importations n’est pas seulement due aux bas prix des produits russes et bélarussiens, mais aussi à l’absence d’une infrastructure de production suffisamment développée en Europe, qui nécessite des investissements à long terme avant de pouvoir réduire l’importance des importations.

  1. Problèmes liés à la production nationale

Certains experts soulignent que la capacité de production nationale d’engrais est sous-utilisée et que l’introduction de droits de douane n’améliorera pas nécessairement la situation des producteurs locaux. À court terme, cela pourrait entraîner un nouvel affaiblissement du secteur national des engrais, qui n’est pas en mesure de concurrencer les produits moins chers en provenance de l’Est.

  1. Préoccupations en matière de compétitivité

L’introduction de droits de douane sur les importations d’engrais pourrait réduire considérablement la compétitivité de l’agriculture européenne sur le marché mondial. L’augmentation des coûts de production, due à la hausse des prix des engrais, pourrait entraîner une baisse des exportations agricoles européennes, dont les prix deviendront moins attractifs par rapport aux alternatives moins chères provenant d’autres régions du monde. En outre, des coûts plus élevés peuvent limiter les possibilités d’investissement des agriculteurs, ce qui ralentit le développement des technologies modernes et de l’innovation dans le secteur agricole, qui sont essentielles au maintien de la productivité et de la durabilité. En conséquence, l’agriculture européenne pourrait perdre sa position de leader sur le marché mondial, ce qui aurait des répercussions négatives sur l’ensemble de l’économie régionale.

  1. Autres sources d’approvisionnement

Les critiques soulignent également la nécessité de diversifier les sources d’importation et pas nécessairement d’introduire des droits de douane. Ils proposent plutôt de développer la production locale d’engrais et de chercher d’autres fournisseurs en dehors de la Russie et du Belarus, ce qui pourrait réduire les risques liés à la dépendance vis-à-vis de ces pays.

En conclusion, les opposants à l’introduction de droits de douane sur les importations d’engrais en provenance de Russie et du Belarus font valoir que de telles mesures pourraient avoir des conséquences économiques négatives pour les agriculteurs et l’ensemble du secteur agricole de l’Union européenne.

La Pologne et l’UE envisagent de réduire les importations d’urée et d’engrais en provenance de Russie et du Belarus

Introduction de droits de douane

La Pologne, en étroite collaboration avec les États baltes (Lituanie, Lettonie et Estonie), a présenté une demande conjointe à la Commission européenne en vue d’introduire un droit de 30 % sur les importations d’engrais en provenance de Russie et du Belarus. Ces mesures visent à réduire la dépendance croissante de l’Union européenne à l’égard de ces approvisionnements, qui ont augmenté de manière significative ces dernières années. En 2024, les importations d’engrais en provenance de Russie s’élèvent à plus de 721 500. tonnes, ce qui représente une augmentation significative par rapport aux années précédentes.

Action diplomatique

Le ministère polonais du développement et de la technologie a déployé d’intenses efforts diplomatiques pour obtenir un soutien en faveur de l’introduction de droits de douane au niveau de l’UE. Une lettre commune à la Commission européenne a été remise le 20 novembre 2024, et certains États membres se sont déclarés prêts à soutenir l’initiative.

Protection du marché intérieur

Le gouvernement polonais prévoit également de renforcer la protection des producteurs locaux d’ engrais en introduisant un système d’enregistrement pour les importateurs et en étendant les mécanismes de contrôle existants. Les modifications proposées visent à protéger le marché contre les importations et la circulation illégales d’engrais.

Autres sources d’approvisionnement

Dans le cadre de leurs stratégies à long terme, la Pologne et l’Union européenne prennent des mesures concrètes pour diversifier les sources d’approvisionnement en engrais afin de réduire la dépendance à l’égard de la Russie et du Belarus. Ces activités comprennent

  1. Développer la coopération avec les pays non européens. La Pologne et l’UE sont engagées dans des négociations commerciales avec les principaux exportateurs d’engrais de régions telles que l’Asie centrale (Kazakhstan et Ouzbékistan), l’Amérique du Sud (Brésil et Chili) et l’Afrique du Nord (Égypte et Maroc). Ces pays disposent d’importantes ressources en matières premières pour répondre aux besoins européens. Les engrais phosphatés et potassiques sont particulièrement intéressants, car ils pourraient remplacer en partie les produits russes et bélarussiens.
  2. Investissement dans le développement de la production nationale d’engrais. La Pologne prévoit de soutenir les producteurs locaux d’engrais en leur offrant des allègements fiscaux, des subventions pour la modernisation des usines et des prêts préférentiels. L’objectif est d’augmenter la production nationale d’urée, de nitrate d’ammonium et d’autres engrais couramment utilisés dans l’agriculture. Des initiatives similaires sont envisagées au niveau de l’UE, où un financement spécifique est prévu dans le cadre de la politique agricole commune (PAC).
  3. Nouvelles technologies de production d’engrais. L’UE investit dans la recherche de méthodes modernes de production d’engrais à partir de matières premières renouvelables ou de déchets industriels. Des technologies telles que l' »hydrogène vert » peuvent jouer un rôle clé dans la réduction de la dépendance à l’égard des matières premières importées. Un exemple est le développement d’engrais azotés basés sur des procédés à faible teneur en carbone qui pourraient réduire l’impact environnemental de l’industrie chimique.
  4. Améliorer la logistique et les infrastructures d’importation. Afin de faciliter les importations d’engrais en provenance de nouveaux marchés, la Pologne et l’UE prévoient d’investir dans l’expansion des ports maritimes, des entrepôts et des réseaux de transport. La Baltique fait l’objet d’une attention particulière en tant qu’axe stratégique pour le transport des matières premières en provenance d’Asie et d’Afrique.

Ces mesures visent à garantir des sources stables et diversifiées d’approvisionnement en engrais, ce qui renforcera non seulement la sécurité alimentaire dans la région, mais contribuera également à la mise en place d’un secteur agricole plus durable et plus résistant en Pologne et dans l’UE.

Point de vue du gouvernement polonais sur les importations d’engrais en provenance de Russie et du Belarus

Le gouvernement polonais est très préoccupé par l’augmentation des importations d’engrais en provenance de Russie et du Belarus, qui ont atteint des niveaux record. Le ministre des biens publics, Jakub Jaworowski, tire la sonnette d’alarme : les produits moins chers en provenance de l’Est déstabilisent le marché polonais des engrais, qui représente jusqu’à 56 % de la demande intérieure. Un tel afflux d’engrais importés affaiblit la compétitivité des producteurs polonais, les obligeant à réduire leur production et limitant les investissements dans les technologies modernes.

Pour contrer ces problèmes, le gouvernement polonais demande des droits de douane protecteurs d’au moins 30 % sur les importations d’engrais en provenance de Russie et du Belarus. Une telle barrière douanière vise à mettre les producteurs nationaux sur un pied d’égalité et à les protéger d’une concurrence déloyale sur les prix. Parallèlement, le ministère du développement et de la technologie, en collaboration avec le ministère des biens de l’État, redouble d’efforts au sein de l’Union européenne pour obtenir le soutien de ces mesures. La politique douanière de l’UE est encore trop laxiste, ce qui, selon le gouvernement polonais, ne protège pas suffisamment le marché communautaire.

Les activités des autorités nationales, telles que l’administration fiscale nationale (KAS) et l’agence de sécurité intérieure (ABW), se concentrent également sur la surveillance des pratiques illégales, y compris le contournement des sanctions par les entreprises russes et bélarussiennes. Ces mécanismes sont utilisés pour inonder davantage le marché polonais d’engrais bon marché, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives pour la sécurité économique de la Pologne. Le gouvernement met l’accent sur la détection précoce et le blocage de ces pratiques.

La Pologne travaille activement avec les pays voisins de l’UE, tels que la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie, afin d’accroître la pression sur la Commission européenne pour qu’elle renforce les réglementations sur les importations d’engrais en provenance de l’Est. Les initiatives conjointes sont les suivantes. l’augmentation des droits de douane et l’introduction de mécanismes de sauvegarde supplémentaires tels que la surveillance des prix de dumping. Le gouvernement souligne que ces mesures sont nécessaires pour assurer le développement à long terme de l’industrie chimique nationale et réduire la dépendance à l’égard des fournisseurs de l’Est.

Avis des agriculteurs polonais sur les importations d’urée et d’engrais en provenance de Russie et du Belarus

Les agriculteurs polonais apprécient la possibilité d’acheter des engrais moins chers importés de Russie et du Belarus, surtout en ces temps difficiles pour le secteur agricole. Les prix plus bas de ces produits permettent de réduire les coûts de production, ce qui est important compte tenu de l’augmentation des dépenses. Toutefois, des experts tels que Szymon Domagalski, de la Chambre polonaise de l’industrie chimique, avertissent que la dépendance à l’égard des approvisionnements en provenance de ces pays pourrait entraîner des risques à long terme, notamment une plus grande vulnérabilité du marché aux fluctuations des prix et aux pressions politiques.

Malgré les avantages en termes de prix, les agriculteurs s’inquiètent de la qualité des engrais en provenance de Russie et de leur impact potentiel sur le marché polonais. L’augmentation des importations peut entraîner un affaiblissement de la production nationale, ce qui pourrait se traduire par une hausse des prix et une disponibilité limitée des engrais à l’avenir. En outre, la manipulation et le reconditionnement des engrais russes en Pologne sont douteux, ce qui rend difficile la vérification de leur origine et de leurs paramètres de qualité.

Fournisseurs d’urée et d’engrais d’Afrique et d’Asie

Les agriculteurs polonais attirent également l’attention sur l’importance de diversifier les sources d’approvisionnement en engrais afin de devenir indépendants des produits en provenance de Russie et du Belarus. Beaucoup soulignent que si les engrais actuellement moins chers en provenance de ces pays constituent une solution à court terme, il est nécessaire, à long terme, de développer la production locale et de rechercher d’autres fournisseurs, par exemple en Asie, en Amérique du Sud ou en Afrique. Une telle approche pourrait non seulement réduire les risques liés à la dépendance à l’égard d’une région, mais aussi avoir un impact positif sur la stabilité du marché des engrais et protéger les producteurs nationaux des effets négatifs d’importations excessives.

Opinions des agriculteurs d’Europe occidentale

Préoccupations concernant le prix et la disponibilité

Les agriculteurs d’Europe occidentale s’inquiètent de plus en plus de l’augmentation potentielle des prix des engrais et de leur disponibilité limitée si des droits de douane sont introduits sur les produits en provenance de Russie et du Belarus. En particulier, les petits producteurs, pour lesquels les coûts des engrais représentent une part importante des dépenses, s’inquiètent de leur compétitivité sur le marché. Une augmentation des prix des engrais pourrait affecter non seulement la rentabilité des exploitations, mais aussi la stabilité de l’ensemble du marché agricole, y compris la sécurité alimentaire dans la région. Dans un contexte d’anomalies climatiques croissantes et d’exigences environnementales de plus en plus fortes, l’accès à des engrais abordables est essentiel pour maintenir la continuité de la production.

Soutien aux producteurs nationaux et développement de la production locale

D’autre part, de nombreux agriculteurs soutiennent les mesures visant à protéger les producteurs nationaux d’engrais de la concurrence déloyale des importations bon marché en provenance de l’Est. Le dumping des prix pratiqué par les entreprises russes et bélarussiennes entraîne souvent une déstabilisation du marché et le déplacement des entreprises locales, ce qui, à long terme, risque de les rendre dépendantes des importations. Les agriculteurs d’Europe occidentale soulignent la nécessité d’investir davantage dans des installations de production locales qui pourraient fournir des engrais adaptés aux besoins régionaux spécifiques. Le développement de technologies modernes de fertilisation et le soutien à la recherche de méthodes alternatives de fertilisation pourraient encore réduire la dépendance à l’égard des fournisseurs extérieurs.

Diversification des sources d’approvisionnement et durabilité

L’une des principales demandes des agriculteurs est la nécessité de diversifier leurs sources d’approvisionnement en engrais. Au lieu de s’appuyer sur des pays présentant une instabilité politique ou des politiques de prix agressives, ils suggèrent de rechercher des fournisseurs dans d’autres régions du monde, telles que l’Amérique du Sud, l’Afrique ou l’Asie. L’introduction de telles mesures pourrait garantir une plus grande stabilité des prix et une meilleure disponibilité des engrais. Dans le même temps, les agriculteurs demandent le développement de technologies qui soutiennent l’agriculture durable, telles que les biotechnologies ou les systèmes de fertilisation de précision qui réduisent la quantité d’engrais nécessaire tout en augmentant l’efficacité.

La discussion sur les importations d’engrais en provenance de Russie et du Belarus en Europe occidentale reflète la complexité du problème. Les agriculteurs sont préoccupés par l’impact économique, tel que la hausse des prix ou la réduction de la disponibilité des engrais, mais reconnaissent en même temps la nécessité de protéger les producteurs locaux et d’investir dans le développement de sources de production indépendantes et modernes. Il est essentiel que des mesures globales soient mises en place au niveau de l’UE afin d’équilibrer les intérêts des agriculteurs et des producteurs tout en promouvant le développement durable du secteur agricole.

Résumé et conclusions finales

Les importations d’engrais, y compris d’urée, en provenance du Belarus et de la Russie sont une question urgente pour la Pologne et l’Union européenne dans son ensemble, ce qui démontre la complexité du problème de l’équilibre entre la compétitivité et la sécurité économique. Si les produits bon marché en provenance de l’Est permettent aux agriculteurs de réduire leurs coûts de production, ils compromettent également la stabilité des producteurs locaux, menaçant ainsi leur avenir. L’introduction de sanctions, telles que le blocage des actifs des entreprises bélarussiennes et les propositions d’introduction de tarifs douaniers protecteurs, vise à réduire la dépendance à l’égard de ces approvisionnements et à protéger le marché européen contre le dumping des prix.

Dans le même temps, les agriculteurs et les gouvernements de l’UE, préoccupés par la hausse des prix des engrais et leur disponibilité limitée, appellent à la diversification de l’offre et au soutien des producteurs locaux. Dans cette situation dynamique, MBF Group SA devient un acteur important, offrant la possibilité d’importer des engrais à partir de marchés alternatifs, ce qui non seulement soutient la stabilité du secteur agricole en Pologne et dans l’UE, mais s’inscrit également dans les stratégies visant à réduire la dépendance à l’égard des pays sanctionnés. L’entreprise joue ainsi un rôle clé dans l’apport de solutions combinant les besoins des agriculteurs et les exigences géopolitiques et économiques.